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Critiques

Femme écrite du cinéaste Lahcen Zinoun: Corps à corps dansé de l’écrit et de l’image

Extrait de l'article de Hélène Tissières (University of Texas at Austin)

Cet article analyse le film Femme écrite (Mouchouma), sorti en 2012, du cinéaste et danseur marocain, Lahcen Zinoun. Il traite d’une poétesse amazigh, marginalisée par sa profession de prostituée, au corps tatoué, inscription-écriture de son histoire et de l’Histoire. Il se base sur la démultiplication de la quête – mystique, historique, culturelle – par le biais du professeur Naïm, anthropologue, qui part dans les montagnes de l’Atlas enquêter sur Mririda N’Aït Attik, décédée vers 1930. Cherchant une comédienne pour le film qu’il souhaite tourner afin de rendre hommage à cette figure, il tombe éperdument amoureux d’Adjou Aït Ashaak, prostituée dans le même bordel où travaillait Mririda. On découvre peu à peu la signification de certains tatouages (images/signes), le danger d’effacer un tel patrimoine, le pouvoir des arts : peinture, écriture, littérature, musique, danse qui permettent d’atteindre d’autres sphères, d’aligner l’être avec les forces telluriques, d’inscrire la blessure pour la transgresser. En migrant d’une forme artistique à une autre, l’œuvre courtise l’exil et rappelle l’importance de valoriser les nombreuses facettes de l’identité marocaine et de déjouer les violences.

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Commentaire de Mohamed Dahan

Le réalisateur marocain Lahcen Zinoun a organisé pour quelques journalistes et amis une projection de son film Femme écrite dont il vient de terminer le montage et l’étalonnage. C’est donc une copie de travail dite « copie zéro » que nous avons vue, avec quelques imperfections techniques, surtout au niveau de la bande son qui seront certainement corrigées avant la projection en salle et dans les festivals. Il est difficile de se faire une opinion après cette première projection, d’autant plus que le film est polysémique et contient de nombreuses références culturelles et ethnologiques qui demandent un déchiffrement attentif de la part du spectateur.

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Commentaire de Noureddine Kachti

Permet-moi mon ami de te dire que, si j’ai les moyens financiers pour produire ce projet du scénario ; je n'aurai pas la moindre hésitation à le faire. Pour la bonne et simple raison, nous sommes dans un cinéma autre, le 7ème art comme medium à la quête de l’idéal esthétique. Loin des histoires coulantes à l'actualité sociale ,parfois toute chaude.

En tout état de cause, j’ai lu ton scénario avec plaisir et surtout avec un œil vigilant, voulant guetter toute faille possible dans le scénario.

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Commentaire de Mohamed Gallaoui

CHER AMI ZINOUN

C’est avec un extrême plaisir que j’ai lu ton scénario en collaboration ave notre ami Soukri « la femme écrite ». Je tiens à vous féliciter et espère que la commission s’en emparera sans hésitation.

Je vais transcrire ici rapidement les premières impressions qu’avait suscité en moi une première lecture du scénario, en espérant avoir l’occasion de le débattre avec toi plus amplement dans sa profondeur thématique et formelle.

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Pages inspirées par la lecture du Scénario ‘‘Femme écrite’’ par Mehdi

Un texte beau et sincère. Une invitation au rêve. Un hymne à l’amour blessé. Un texte d’un ton libre, osé et sans concession. Dans la scène du Hammam : Le maitre dit : « Je suis le verbe», Dieu donc !

La lecture du scénario est passionnante. Elle convoque à une interactivité stimulante. Chaque passage donne l’envie d’un commentaire à faire, d’une impression à exprimer.

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Commentaire de Ali Khadaoui

Azul Mas Lahcen,

J'ai lu attentivement - et avec un plaisir immense et à la fois douloureux - votre scénario, il est simplement magnifique. Et tellement profond car il s'interroge sur la mémoire en Afrique du Nord - et par là même, interroge cette mémoire mise à rude épreuve par les vicissitudes de l'histoire. Je crois que c'est le premier travail de ce genre côté cinéma marocain. Il suscitera des remous pour le bien de ce peuple qui devient de plus en plus amnésique, et, par conséquent, ne peut plus créer. Je vous dis "Ayyuuuuuuuuuz": Félicitations en tamazight.

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